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VBDB rocks your ass !

18 septembre 2011

If Not Now, When? - INCUBUS

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Tracklist:
"If Not Now, When?" / "Promises, Promises" / "Friends and Lovers" / "Thieves" / "Isadore" / "The Original" / "Defiance" / "In the Company of Wolves" / "Switchblade" / "Adolescents" / "Tomorrow's Food"
1/5
Release: 12/07/2011
   
   
   
    Une attente fructifiante?
 
  Quand je vous disais dans le premier article que cette année 2011 était une année de folie, il y avait évidemment une référence à cet album, ce groupe. A dire vrai, Incubus se place au sommet de mes préférences artistiques, avec quelques autres groupes, mais pas tant. Alors comment vous expliquer ça...5 ans d'attente, 5 putain d'années à attendre la suite du déglingant Light Grenades ! C'est long, trop long. Ou alors, en bon fan du groupe, on se dit que c'est normal. Etant donné le niveau atteint par chaque musicien (et l'arrivée de Ben Kenney n'y change rien, bien au contraire, ça groove encore plus), on pense alors que ces 5 ans auront permis de trouver ces sonnorités complétement originales que les californiens sont les seuls à proposer. On a pu découvrir au fil des ans un jeu de gratte d'Einziger unique au monde, des rythmes improbables de Pasillas à la batterie, des envolées et des changements de registres magistraux de Boyd au chant, et pour finir des arrangements et des samples parfaitement léchés de la part de DJ Kilmore. Alors non, 5 ans c'est peut-etre pas si long, surtout si le quintet à envie de revenir avec un skeud du niveau de Morning View. Et bien non, la vérité est là, ils n'en avaient pas envie.
 
    On l'avait senti venir pourtant...
 
  On aurait pu se douter au final de la mièvrerie qui nous attendait dans les bacs de la FNAC ce 12 juillet. En effet, plus la carrière du groupe avançait, plus les ballades étaient présentes sur les albums d'Incubus. Mais de là à faire un album entier de chansons à pleurer ! Faut voir à pas nous prendre pour des cons non plus. Quel intéret pour le groupe de faire un Wild Trapeze bis? (l'album solo de Brandon Boyd). Aucun. Aucun surtout que du coup, toutes les facettes les plus éclatantes du groupe ont disparu, ou pire, sont devenus des points d'agacement, mais on y reviendra. La descente aux enfers avait vu sa prédiction venir avec les 2 titres inédits posés sur le best of Monuments & Melodies, déjà bien inutiles mais puisque noyés au milieu de tubes éléphantesques, pourquoi pas. Alors 5 ans les gars, c'était trop, beaucoup trop. Autant nous sortir cette platitude deux, trois mois après l'album de Boyd, on aurait pu y voir une logique, éventuellement. Vous l'aurez compris, c'est avec une larme à l'oeil que je vais tout de même vous livrer une analyse de If Not Now, When? (ironique ce titre n'est-ce pas? puisqu'on aurait préféré jamais).
 
   C'est comme une traversée de la Creuse en tracteur...long.
 
  Fans d'Incubus, ne m'en voulez pas (quoi que le vrai fan partage mon avis). Commençons alors avec "If Not Now, When?", puisqu'il le faut...Le titre éponyme. On part sur des sons de toms graves et lointains, une mélodie à la guitare sèche tout juste perceptible, une basse qui tourne en rond. On l'aura vite compris, tout est misé sur la voix de Boyd, et Kilmore peut se tripoter pendant les lives, il sert plus à grand chose, à part si c'est lui qui s'amusera à passer les parties de tous les instruments "qui font joli" rajoutés en backline. Alors oui, Boyd a travaillé, encore, sa voix déjà magnifique et il en devient intouchable sur la scène rock internationale, mais trop c'est trop. Trop d'envolées, trop de fioritures, trop de "je mets du placo dans les trous" en somme. Et ça, ça fait peur. Le plus gros des points forts d'Incubus se transforme en point faible. Alors on se dit que ce n'est que le premier morceau, que ça a le temps de changer. En bref, il n'y a rien à retenir de ce titre, et surtout pas les paroles. Vient ensuite "Promises, Promises", le second single. Et là c'est la surprise. Du piano, oui, du piano en guise d'instrument lead...Alors quand je vous dis que la mièvrerie est de mise, là on touche le fond. Du violon, maintenant l'omniprésence du piano...finis les accords géniaux d'Einziger, disparus. Et c'est Kenney qui doit bien se faire chier sur scène. Encore rien de bon. S'en suit "Friends & Lovers", juste là pour qu'on puisse se dire "ah tiens ! Kilmore est encore dans le groupe ! Je l'entends un peu là". Rien de transcendant. "Thieves" arrive et on entend du Einziger, du vrai, pour la première fois. Mais c'est en "trompe l'oreille", c'est suggéré, pas net, pas affirmé, bref ça déçoit. Cela dit, c'est le morceau qui pour le début d'album se rapproche le plus de l'Incubus qu'on connait.
 
    Isadore, mais pas nous.
 
  "Isadore", cinquième titre de l'album. Cette fois on se demande vraiment ce qui ne va pas, on entend un truc mais c'est quoi? Ca choque, au bout de cinq titres, mais ça choque pas mal. Ah, ça y est ! C'est quoi cet effet sur la batterie ? C'est quoi cette idée? On a juste l'impression que Pasillas joue dans une autre pièce, peut-être meme sous l'eau. Lui qui en live défonce ses fûts en se mordant la langue...Le pire c'est que l'effet vient et s'en va comme ça, à l'improviste. On a le droit au premier vrai/faux solo d'Einziger, rien de bien défrisant (et je dis pas ça pour lui hein!). Et cette fois on commence à se dire que Boyd qui coupe toutes ses phrases, voire tous ses mots, et bien c'est chiant. A la longue, ça rallonge. Le supplice est déjà bien hard, mais là c'est comme s'il insistait. La voix est parfaite, trop parfaite, dommage. Et ne vous attachez toujours pas aux paroles, c'est du n'importe quoi. "The Original" en n°6, là on se dit qu'avec un titre pareil ils ont du jouer la carte du "c'est LE titre qui décroche de l'album" et ce serait bienvu. Mais non... puis alors pas du tout. C'est peut-être le pire. En fait je crois que je n'aime pas ce titre parce que je sais que j'ai déjà entendu la mélodie du refrain ailleurs, et moi ce genre de détail ça me perturbe. Je suis sur que vous l'avez déjà entendu aussi, ou si ce n'est pas le cas, c'est qu'on tombe dans de la pop à l'eau de rose, et là je ne sais plus quoi dire. A la limite l'envolée commune sur le break est bien sentie, tiens, un point positif.
   
    Du bon dans l'aberration?
  
  Place à "Defiance". Ca y est, du vrai Incubus, à l'instar d'un "Paper Shoes", un "Earth to Bella" ou d'un "A Certain Shade of Green" version unplugged, de l'accoustique, mais pas beaucoup. Une petite chanson de 2,3 minutes qui passe bien, parfait mix de la voix de Boyd avec le jeu d'Einziger. Il n'y a pas grand chose à dire de ce titre car très court (2:19) et peu compliqué dans la structure, mais qu'est-ce qu'il peut faire du bien ! C'est la première fois de l'album qu'on peut imaginer Boyd s'éclater réellement, et pourtant c'est lui qui a les parties les plus intéressantes depuis le début (omniprésence?), c'est dire ! A coup sur le petit morceaux qui restera dans la playlist Incubus. Arrive "In the Company of Wolves", et je n'ai pas peur de dire que c'est mon coup de coeur. Malheureusement plus je l'écoute plus je me dis que c'est du Coldplay, et ça, ça m'emmerde. Remarque, ça leur fait pas de mal à Coldplay de se faire pomper, vu ce qu'ils ont pris à Satriani. Bref, impossible de croire à du Incubus (avec ce clavier à la con encore !) avant 1:18 et le changement de ton du titre. En revanche, à 3:24 c'est du pur bonheur. Une cassure parfaite dans le morceau, le retour des samples, et tiens, Kenney existe toujours. La partie de chant est originale, et on retrouve enfin un brin de poésie de la part de Boyd. Mais encore un point négatif, il aurait pu écrire un second couplet différent plutôt que de se répéter, et pourquoi s'entetent-ils à mettre ces notes de piano inutiles? Grande question. Kilmore a appris à en jouer et il est content? A voir... Arrive "Switchblade", et ça y est, Boyd débite, c'est funky, Kenney envoie avec Pasillas, ça décolle. Puis non, finalement. Boyd se répete, c'est chiant, le jeu d'Einziger n'est pas exceptionnel. Et encore une fois, ce refrain, je l'ai déjà entendu ailleurs...agaçant...encore plus que d'entendre 2 fois un couplet entrecoupé de 3 refrains identiques et d'un pont où on dirait que quelqu'un s'amuse à baisser les potars de la guitare pour qu'on entende bien le chant...
   
    C'est la fin, enfin?
 
  Dixième titre, "Adolescents", le single. Tiens on entend la batterie. A la limite ce titre ressemble un peu à "Dig", ce qui veut aussi dire qu'il serait pas mal s'il était entouré de toute la rage de Light Grenades, et vous l'aurez compris, c'est loin d'etre le cas. Alors oui, ce titre est une survivance du jeu de chacun des 5 californiens, chaucun bien à son niveau, avec un solo sympa, mais ça ne suffit pas. Ce n'est pas ce morceau qu'on retiendra, meme s'il est fort à parier qu'il se retrouvera dans toutes les setlist des concerts du groupe jusqu'à sa mort. Finissons (et vite, ça fait trop mal) avec "Tomorrow's Food". Le début est sympa, Boyd n'en fait pas trop et c'est beau. Sauf qu'il y a ce "We are all tomorrow's food, today" qui vient tout briser. Mais vraiment tout. Ca résonne dans le crâne et c'est pas beau. Le riff trouvé par Einziger par la suite est top mais il serait mieux dans une chanson de Foals, et ces samples de fin...est-ce qu'on est dans un Walt Dinsney sincérement? Dur...
   
    Qui sabote le groupe?
 
  Voilà, après environ 43 minutes d'écoute (ah oui, ça ne dure que 43 minutes, 5 ans pour faire 43 minutes...), on est en droit de se poser cette question, qui veut saboter le groupe? Sincérement, je ne trouve pas d'explication valable à ce cd. J'ai lu quelque part qu'Incubus a fait cet album afin de compléter une oeuvre qui comprenait déjà beaucoup de styles différents, que celui-ci manquait. Mais meme à ça je n'adhère pas, l'album de Boyd suffisait dans le style, et là c'est carrément de l'assassinat de talents bruts. Comment des musiciens pareils peuvent se sentir à l'aise dans un truc aussi plat? Je devais aller les voir pour leur tournée mais franchement, j'attendrais les images. Que vont devenir leurs shows? Espérons qu'ils injecteront énormément de vieux titres, sinon des gens vont s'endormir. Ca me fait mal, mais mal, de devoir dire tout cela, mais il faut bien avouer que cet album est à oublier. A ne surtout pas acheter, ça fera peut-être réfléchir le groupe sur un autre album à offrir aux fans TRES VITE. Boyd, Einziger, Pasillas, Kilmore, Kenney, s'il vous plait, ressucitez...
VBDB
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3 septembre 2011

Danger Days The True Lives Of The Fabulous Killjoys - MY CHEMICAL ROMANCE

tumblr_low99v6c1O1qccamtTracklist:

  1. “Look Alive, Sunshine” / “Na Na Na (Na Na Na Na Na Na Na Na Na)” / “Bulletproof Heart” / “SING” / “Planetary (GO!)” / “The Only Hope for Me Is You” / “Jet-Star and the Kobra Kid/Traffic Report" / "Party Poison" / "Save Yourself, I’ll Hold Them Back" / "S/C/A/R/E/C/R/O/W" / "Summertime" / "DESTROYA" / "The Kids from Yesterday" / "Goodnite, Dr. Death" / "Vampire Money"

 4,75/5

 Release: 22/11/2010

 

 

 

 

    Le virage à 18000°

 La première chose que je dois dire, c'est que j'avais été frappé de plein fouet par The Black Parade. Du style vestimentaire et artistique émo déjanté (dont il ne faut surtout pas parler devant le groupe) jusqu'aux compositions empreintes d'une lourdeur extrême, mais une bonne lourdeur! Celle qui vous scotch à vos écouteurs en vous empêchant de presser la touche "forward" de votre lecteur. Mais je suis ici pour parler du dernier opus du groupe, et déjà l'artwork est choquant. Fini les nuances de gris, oubliés les squelettes animés, place à l'araignée en plein désert, estampillée d'un "DANGER DAYS" rose fluo. On se dit déjà qu'on va se trouver en face d'un revirement. Et l'impression se confirme à la vue des accoutrements nouvellement choisis par la bande à Way (qui aura alors même les cheveux rose/rouge), on dirait tout simplement des héros de mangas, et je crois que c'est justement le but recherché. Seule intérrogation alors, la musique du quartet va t'elle, elle aussi, s'en ressentir?

    Les intros, c'est Chemicalien.

 Souvenez-vous de "The End" (magique), et laissez-vous surprendre par "Look Alive, Sunshine". Une voix grave nous prévient que le groupe à décidé, cette fois, de vivre, qu'importent les risques ( "the aftermath is secondary" deviendra un slogan du groupe). Et après ce petit avertissement sur fond de rassemblement et d'invitation au n'importe quoi, le single déboule. Et là ça débarque grave ! "Na Na Na" est là pour marquer les esprits, et putain ce que ça peut rester dans le crâne ! Recette éfficace, un mot, deux lettre, pour tout un refrain. Mais ne vous y trompez pas, le sens aiguisé de la repartie de Way est toujours de la partie. Sur fond de dénonciation et d'appel au soulevement des masses, le single au gimmick enfantin balaye tout sur son passage. Le groupe à changé de style, mais serait presque en train d'en créer un à lui seul. Le concept complet de la nouvelle période MCR s'assimile d'un seul coup, et en pleine tronche s'il vous plait ! Et à l'occasion se fait entendre le 1er solo de Ray Toro, soyez rassurés, il est toujours là !

    Trop de single tue le single?

 L'album compte pas moins de 5 singles, ce qui commence à faire beaucoup. A moi de vous les décrire, pour voir si ce genre de sortie fleuve ne fait pas perdre de l'intérêt au cd. Tout d'abord, autant dire que les 5 singles sont indispensables au disque. Je n'évoque plus le 1er, mais "The Only Hope For Me Is You" est peut-être le titre se rapprochant le plus de l'album précédent. La continuité est donc là, quelque part, surtout dans la ligne de chant dont seul Gerard Way a le secret. "Sing", quant à lui, est définitivement mon coup de coeur. Ecoutable en boucle, avec ce pont sous forme de montée transcendante, génial. La voix de Way est, à l'instar du morceau "The Black Parade", à son paroxysme. "Planetary (GO!)" donne plus que tout l'envie de se bouger le cul (LMFAO a rien inventé, ça c'est clair), et le petit passage voix/batterie comme on aime chez MCR est encore une fois magnifiquement senti. Les choeurs sont à l'image de ceux du disque entier, imparables. Enfn, "Bulletproof Heart" s'inscrit parfaitement dans la lignée des singles (le riff du début rappelera peut-être quelques souvenirs), et je suis toujours autant impressioné par la diction de Sir Way, on ne s'en lasse pas. Le solo est lui excellent.

    Et le reste alors?

 Vous l'aurez compris, les 5 premiers véritables morceaux sont les 5 singles. Alors attardons nous sur ceux qui sont passés entre les gouttes de la pluie acide du marketing. Et bien on peut virer les interludes "Jet-Star etc..." et "Goodnight, Mr Death" pour le côté non-musical que je supporte pas très bien, surtout que ces temps-ci c'est un peu légion chez nos amis rockeurs, mais il faut rappeller qu'elles sont utiles ici pour "l'histoire" de l'album. "Party Poison" arrive alors et plante dans les avant-bras la piqure de rappel "on a tourné manga kids, et on vous emmerde", en gros c'est ça. Encore un morceau qui file comme un TGV sur les rails du son estampillé MCR à jamais. Pas de quoi reprendre son souffle, le groupe fait vite oublier l'interlude précédente. S'en suit "Save Yourself, I'll Hold Them Back", le titre est prometteur, mais cela restera pour moi le tout petit point faible du disque, malgré qu'il s'inscrive parfaitement dans le style du cd. Gros point positif cela dit, le solo encore une fois, et la mélodie finale au chant. "S/C/A/R/E/C/R/O/W" présente la voix de Way modifiée à mort, et ça ne choque même pas ! Encore une fois le groupe ne tombe dans rien de mauvais, même la voix haut perchée sur les refrains se laisse bien écouter, et le solo court comme toujours. Le pont est royal à la voix. "Summertime" rappelle, s'il est encore besoin de le faire, que MCR sait faire des ballades magnifiques (et le solo, encore ! oui encore !). Bon ok, je vous accorde qu'en tant que francophones, on a tendance à entendre "salope" sur les refrains, mais bon, je vous rassure, c'est bien plus marrant que chiant. "Destroya" assène le coup fatal tout de suite après, le riff de départ est crade à souhait, Way s'amuse avec sa voix, avant de gueuler sur une mélodie qui pourtant ne bouge pas, l'effet est, pour ma part, encore bien réussi malgré la bizarrerie au premier abord. Tout revient cependant dans l'ordre avec le refrain et le titre du morceau scandé à tout va. "The Kids from Yesterday" vient se poser en sorte d'hymne. Long à démarrer avec ce riff de gratte qui ne bouge pas d'un pouce tout du long, ce titre ne récolte pas mes lauriers, pourtant déjà bien fournis pour ce skeud. Trop plat, mais c'est aussi le morceau de fin d'une "oeuvre", donc la logique est peut-être aussi à trouver ici. Pour ce qui est du dernier morceau, "Vampire Money", je n'ai toujours pas compris s'il faisait partie intégrante de l'album ou bien s'il était présent en bonus. La logique voudrait que le deuxième cas soit privilégié, étant donné l'interlude juste avant, sorte d'outro, mais alors autant dire que l'album y perdrait une pépite ! Le groupe se lâche, ça sent même presque le live, c'est pour dire ! La ligne de piano y est pour pas mal, et comme d'hab', Way fait l'amour à nos oreilles avec ses lignes bien léchées (ouais, je me lâche moi aussi). Le solo...je soule avec les solos mais Toro est vraiment bon. Du moins ses élans sont toujours bien justifiés dans la structure des morceaux et MCR peut s'en féliciter. Le pogo final est lancé ! C'est comme si MCR donnait tout avant de tomber raide fatigué sur scène.

    En 2010 c'était bien.

 Au final cet album est une tuerie. MCR a su se sortir les doigts du cul pour confirmer leur premier succès interplanétaire qu'à été The Black Parade, et ce n'est pas le cas de tous les groupes, loin de là (au revoir 30 Seconds to Mars au hasard). J'ai mis un 4,75, vous allez vous enflammer, mais j'aurais même pu mettre 5. Je suis simplement déçu de 2 titres et des interludes. Le truc, c'est que quand les albums de 10/11 titres sont géniaux, on en veut plus, et quand ils sont bons avec 14/15 titres, on voudrait en enlever. Comme je suis un fervent défenseur de "l'oeuvre complète", comme j'aime à l'appeller, je prends le tout, je ne supprime rien, et c'est pour ça que ce cd n'aura pas 5. MCR a bien joué le coup en sortant son album en 2010, vu l'actualité rock de 2011 (j'apprends encore aujourd'hui que Manson fera son retour d'ici novembre sur nos lecteurs numériques), et cet album restera, autant que son concept et son histoire, comme l'une des oeuvres les plus marquantes offertes à mes oreilles.

 

VBDB

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1 septembre 2011

Gold Cobra - LIMP BIZKIT

gold_cobra_album_cover

 Tracklist:

Introbra / Bring it Back / Gold Cobra / Shark Attack / Get a Life / Shotgun / Douche Bag / Walking Away / Loser / Autotunage / 90.to.10 / Why Try / Killer in You / Back Porch / My Own Cobain / Angels / Los Angeles / Middle Finger

 Release : 27/06/2011

 

4,5/5

 

 

 

 

 

 

 

 

 Dans cette année 2011 dite des "grands crus du Rock", avec les sorties des albums d'AvA (2 dans la même année) , des Foo Fighters, d'Incubus, des Artic Monkeys, des Red Hot, voilà que Limp Bizkit s'impose surement comme de ceux qui ont le mieux réussi et le mieux comblé les attentes des fans. Alors certes, on fout direct un premier bémol : l'album était déjà annoncé quasi un an avant, au bout d'un moment ça fait long, j'ai l"impression que je parlais déjà de GC quand j'étais au collège. Maison de disque soit-disant réticente et tout ce qui s'en suit, du point de vue des fans, on était consternés. Bref, voilà qu'il y a quelques mois le plus que charismatique baiseur de popstars et leader du groupe, Fred Durst, poste via son compte Twitter (qui lui rapporte des millions en contrat, alors t'étonne pas de son activité sur le site en question) des samples des enregistrements studio. Et là c'est la claque ! On savait que Borland, le génie du groupe, revenait pour le bien du groupe, mais on savait pas que c'était pour le meilleur ! Certes le riff de Douche Bag ne dure que 30 sec mais quel lourdeure ! Bref, on s'impatiente. Durst lâche un peu plus tard le single du nom de l'album ainsi que la version studio mp3 de Walking Away. Après un dernier bras de fer entre LB et la maison de disque qui préférait sortir tranquillement d'autres albums (Rihanna notemment), la sortie de GC est effective le 27 juin 2011. D'emblée, plusieurs versions sont disponibles, je me proccure celle contenant 18 songs.

    L'album

Le skeud du quintet de Jacksonville s'ouvre sur Introbra et ça sent comme à la bonne époque le bon vieux sample de Lethal, apparemment en forme. S'enchaîne directement "Bring It Back" qui, pour info, est un gimmick récurrent du patron Durst. Le flow est là, ça débite et on aime quand le Freddo balance comme ça. Le refrain envoie du gros break de batterie signé Otto. On y est, ils ont l'air là. Point négatif, chanson de 2:18 min, léger. Vient alors le single "Gold Cobra". Pas extraordinaire mais l'avantage réside dans le fait que c'est une continuité du Biscuit Mou d'avant la merde qu'était Result May Vary. On part ensuite sur "Shark Attack", on croirait une song sortie de Chocolate Starfish, ça latte les oreilles comme il faut ! Mais à ce moment on se demande si, vieillesse n'aidant pas, Durst va nous proposer un bon gueulage (ouais gueulage ouais) en règle, comme sur "Full Nelson" à l'époque. Et bien oui, et en même position sur l'album en plus de ça, piste n°4, "Get a Life" casse de la corde vocale pour notre plus grand bien.

    La triade infernale

S'en suit la triade infernale, 3 morceaux à vous faire couler le cerveau par les trous de nez : "Shotgun, Douche Bag, Walking Away", 3 morceaux plus ou moins dévoilés avant sortie officielle, et c'était les meilleurs. Le premier pose l'ambiance avec son sample en mode "clic-clic" de flingue, un petit côté gangsta pour le crew, et que dire de ce solo de Borland à la toute fin? Inattendu, c'est ça le mot. Le deuxième envoie la déflagration monumentale sur ce riff venu d'aillleurs. Borland se sublime sur GC et tout le monde suit. La chanson est donc aussi bien que prévue, à part les paroles du refrain, faut dire que perso j'en attends beaucoup plus d'un mec comme Durst qui a pondu un "Livin'it Up". Le troisième est une perle. L'accalmie, la ballade du cd, avec un Durst qui fait enfin frucitfier ses cours de chant (ok, sur behind blue eyes c'était déjà pas mal, mais cette fois c'est de lui). Enfin pas pour longtemps, la dernière minute de la chanson est d'une barbarie vocale sans nom, et c'est tant mieux.

    Une suite pour faire une suite

 La suite de l'album est de moindre facture, mais on pouvait s'y attendre. S'en sortent bien les songs "90.to.10", "Los Angeles" et "Why Try". Celle-ci est même mon coup de coeur au final, avec ce pont bien crado ("fuck with me and you'll fry !!!"). Avant ça "Loser" passe encore pour l'aspect calme de la voix du leader et "Autotunage" aurait plus eu sa place en bonus. La triade abyssale est elle aussi de la partie avec "Killer in You", "Back Porch" et son sample qui méritait mieux que ces paroles mal calées, et "My Own Cobain". Gros mauvais point pour ces 3 dernières. Reste "Angels", et sa mélodie de gratte sympa, mais gâchée par un rythme de batterie sortie de son contexte et une voix lanscinante, limite suffisante. Enervant. Dernier bonus, "Middle Finger" en featuring avec Paul Wall (ok...c'est qui?). Ne croyez pas à l'époque old school où Limp Bizkit se payait les mecs du Wu-Tang en feat ou des gars comme Busta Rhymes. Je pense que pour le coup c'est plutôt un caprice de Durst enregistré à l'arrache dans sa chambre (pas de batterie mais une boîte à rythme!!!). De toute façon sans la patte Borland c'est inutile. Alors pourquoi ce morceau? Peut-être juste pour que Durst se satisfasse de mettre à l'amende un rappeur, va savoir.

    They're fucking back !

 La conclusion c'est évidemment que le Biscuit Mou est de retour, et espérons que c'est pour de bon. Borland fait vraiment la différence, c'est maintenant certain, même si The Unquestionable Truth Part. 1" vallait le coup. Avec GC on est en face de ce que je qualifierais comme le second meilleur album du groupe, toujours derrière le monument Chocolate Starfish and the Hotdog Flavoured Water, qui sera décidément indéboulonnable. La version courte ( 14 tracks) est surement toute aussi valable si les toutes pourries de la fin sont zappées, ce dont je n'ai aucune idée je l'avoue. Pour les fans de LB, n'ayez pas peur de vous procurer skeud, c'est comme à la vieille époque, les 90's sont de retour, et le rap-métal retrouve ses tauliers !

 

VBDB

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1 septembre 2011

Let me introduce myself

 Pour commencer je dois déjà vous avouer que je ne suis pas musicien. Mais dans l'âme c'est autre chose. J'ai eu un groupe (de rock, faut pas abuser non plus) pendant 3 ans, puis après un an sans rien, j'entame une nouvelle aventure avec un autre. J'ai été pour les deux chanteur et auteur (y'a que ça de vrai, pas étonnant que je me retrouve ici à écrire).

 J'ai donc décidé, étant grand consommateur de son, de crier au monde mon point de vue sur tel ou tel bon vieux compact disc, qui, avouons le tout de suite, n'en sera jamais un puisque les étudiants, c'est bien connu, n'ont pas le moindre sou à foutre dans une oeuvre de toute façon déjà noyée dans la masse artistique grandissante du 3ème millénaire (est-ce bien utile d'ailleurs, d'agrandir cette masse?...existentielle la question). Tiens, mon article tourne déjà en clameur réac, ça sent pas bon. Plus sérieusement, je vais tenter de "chro-niquer" les albums les plus récents, mais je pense le faire une ou deux fois avec du vieux skeud, ou encore avec quelque chose d'assez récent, histoire d'étayer un peu ce blog. Pas d'ordre chronologique, pas d'ordre alpha-bête-hic, pas d'ordre de préférence, pas d'ordre quoi. Le bordel complet. Mais au final, c'est pas ça le rock, hein?

 Je me suis demandé s'il fallait mettre des notes au cd, genre appréciation globale. Je suis pas sûr d'être sûr (et ouais) mais je vais commencer en mettant des notes. Sur 5 tiens.

 Il faut aussi que je précise mes groupes "préférés" (comme les petits enfants), histoire que les bases soient bien posées. Alors, tu mets du Angels & Airwaves, du Foo Fighters, du Limp Bizkit, du Incubus, du Biffy Clyro, du Who, du White Stripes, du Jet, du AFI, du Kings of Leon, du Marilyn Manson, du Slipknot, du Stone Sour, du Slash tout seul, du Korn, du John Butler Trio (ben ouais), du Papa Roach, du Placebo, du Tenacious D, du Hives, du Used, du Weezer, du Jim Jones Revue et t'as déjà un bon aperçu.

 Cela dit je ne parlerais pas uniquement des galettes de ces grands groupes, je taperais aussi sur des merdes du genre BB Brunes, Tokyo Hotel etc... enfin quoique...j'ai pas non plus autant de temps à perdre ;)

 

Voilà à peu près tout, si ce n'est que ces articles sont évidemment des avis personnels, donc inutile de grogner, le mieux c'est encore un commentaire constructif, qui ne sera jamais censuré tant que censé.

 

La bise, keep rockin'

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